(Bloomberg) – Tullow Oil Plc a déclaré qu'elle envisagerait de vendre des actifs non essentiels tout en prévoyant de rembourser les obligations arrivant à échéance prochainement avec un mélange de liquidités et de lignes de crédit disponibles.
Le producteur axé sur l'Afrique dispose d'obligations d'un montant de 493 millions de dollars arrivant à échéance le 1er mars, selon les données compilées par Bloomberg. Une partie des fonds nécessaires pour honorer ces obligations proviendra d'un tirage sur une facilité de crédit accordée par Glencore Plc, a indiqué l'entreprise dans un communiqué publié jeudi. Elle prévoit de « refinancer et simplifier » le reste de sa dette plus tard cette année.
Selon les données compilées par Bloomberg, l'obligation 2025 gagnait 3,5 cents pour un dollar, à 99,1 cents. À 9 h 56, l'action chutait de 1,6 % à Londres, s'ajoutant à une baisse d'environ 40 % au cours des 12 derniers mois.
Tullow a emprunté des milliards de dollars durant ses années de dépenses libres, alors qu'elle était une société de prospection pétrolière sauvage à la recherche de nouveaux bassins pétroliers. Son PDG, Rahul Dhir, a recentré l'entreprise sur ses actifs historiques en Afrique de l'Ouest et a amélioré ses finances, réduisant sa dette nette à 1,45 milliard de dollars depuis sa prise de fonction en 2020.
Tullow a également indiqué qu'elle envisagerait de céder des actifs non essentiels afin de ramener sa dette sous le seuil du milliard de dollars. Ces ventes réduiraient encore davantage le périmètre d'activité de Tullow, après que la société ait précédemment limité ses activités d'exploration.
« Les cessions ne seront envisagées que lorsque le niveau de produit serait relutif à la fois pour les capitaux propres et pour l'effet de levier », a déclaré la société dans le communiqué commercial.
Tullow est confronté à des changements à sa tête, le conseil d'administration étant à la recherche d'un nouveau PDG après que Dhir a annoncé en décembre qu'il quitterait son poste.
Le producteur prévoit que la production en intérêts de travail sera en moyenne de 50 000 à 55 000 barils équivalent pétrole par jour en 2025. L'entreprise vise également à identifier les futurs emplacements de puits dans ses champs du Ghana.